Sanction économiques contre la Russie : de bonnes idées ?

Parmi les dernières nouvelles sur les sanctions économiques figure l'intention américaine de Biden d'interdire les importations de pétrole en provenance de Russie. A cette fin, Biden négocie même un rapprochement avec Cuba et le Venezuela, à la fois pour éloigner ces deux "amis" traditionnels de la Russie de Poutine, et pour revenir à acheter le pétrole désormais indispensable du Venezuela. Les équilibres internationaux évoluent donc et tendent à isoler de plus en plus Poutine et à étrangler l'économie russe. Face à cela, Poutine a dressé une listes de pays hostiles :États-Unis et Canada, tous les pays de l'UE, Royaume-Uni y compris Jersey, Anguilla, Îles Vierges britanniques, Gibraltar, Ukraine, Monténégro, Suisse, Albanie, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Nord Macédoine, Japon, Corée du Sud, Australie, Micronésie, Nouvelle-Zélande, Singapour, Taïwan. L'invasion de l'Ukraine a même poussé la Suisse et la Finlande, deux pays historiquement neutres, à demander à rejoindre l'OTAN ces derniers jours. Conformément aux décisions de l'Europe, le gouvernement suisse a mis sur la table également un paquet de sanctions qui prévoit le gel des avoirs des entreprises et des particuliers, y compris les avoirs de Poutine, un geste résolument révolutionnaire pour ce pays.

Et les sanctions sportives ?

Dans le sport, les athlètes russes ont toujours excellé, ils ont toujours été parmi les meilleurs du monde, le fleuron de l'Union soviétique d'abord puis de la Russie et ce, visible dans tous les Actu Presse européens. Juste pour donner une idée, lors des derniers Jeux olympiques, entre l'été et l'hiver, la Russie a remporté 2 014 médailles, dont 752 en or. Mais depuis quelques jours, les sanctions dans le sport se sont également ajoutées aux sanctions économiques : de nombreuses fédérations internationales ont en effet décidé d'interdire les athlètes et dirigeants russes aux événements sportifs jusqu'à une date indéfinie. Les événements sportifs qui auraient dû avoir lieu en Russie ont été déplacés vers d'autres pays et, par conséquent, la Russie et ses athlètes ont été littéralement bannis du sport international.

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